Histoire du sapin de Noël

L’histoire du sapin de Noël

Depuis l’arbre du paradis à celui de Noël, l’histoire de notre sapin de Noël…

L’arbre du paradis est couvert de pommes rouges. En Alsace, la veille de Noël était consacrée à Adam et Eve. La faute d’Adam avait rendu nécessaire le rachat par le fils de Dieu fait homme. Cette évocation précédait la représentation de la Nativité.

 

Appelé aussi arbre de Noël, sapin des fêtes et sapin des réjouissances l’installation dans les foyers et la décoration d’un sapin de Noël est une tradition païenne, christianisée par les Églises chrétiennes au long du Moyen Âge et généralisée à la fin du XVIIIe siècle, associée aux cadeaux de Noël.

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On le mentionne pour la première fois comme « arbre de noël » en Alsace vers 1521. Au XIVème siècle, les décorations étaient composées de pommes, de confiseries et de petits gâteaux. A cette même époque, l’étoile au sommet de l’arbre, symbole de l’étoile de Bethleem commença à se répandre. Ce sont les protestants en 1560 qui développèrent la tradition du sapin de noël pour se démarquer des catholiques.

Au XVIIème et XVIIIème siècle apparaissent les premiers sapins illuminés. On utilisait des coquilles de noix remplies d’huile à la surface desquelles des mèches flottaient ou des chandelles souples nouées autour des branches.

C’est en 1738 que Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, roi de France, aurait installé un sapin de noël dans le château de Versailles.

On trouva par la suite de plus en plus d’arbres de Noël particulièrement en Alsace-Lorraine, où existait déjà la tradition du sapin.

En 1837, la duchesse d’Orléans Hélène de Mecklembourg, d’origine Allemande, fit décorer un sapin aux Tuileries.

Cette tradition se généralisa après la guerre de 1870 dans tout le pays grâce aux immigrés d’Alsace-Lorraine qui firent largement connaître la tradition de l’ arbre de Noël aux Français.

C’est à cette période que le pays entier adopta cette tradition.

Le sapin étant devenu un objet de grande consommation pour le mois de décembre, des plantations uniquement destinées à fournir la demande sont réalisées afin de limiter les coupes dans les bois. Jusqu’à il y a peu, le « sapin » de Noël était dans environ 70 % des cas non pas un sapin blanc, (Abies alba) mais un épicéa commun (Picea abies), arbre moins cher et à croissance plus rapide, mais qui garde ses aiguilles moins longtemps que le sapin Nordmann (Abies nordmanniana), apparu plus récemment sur le marché et qui est en constante progression. Au Canada, la tradition veut que l’on utilise le sapin baumier (Abies balsamea) qui a la propriété de dégager un parfum fort apprécié. Une autre essence est aussi utilisée au Canada, le sapin Fraser (Abies fraseri) qui ne donne aucun parfum mais conserve mieux ses épines que le sapin baumier.

Dans le cadre de la tradition chrétienne, l’arbre de Noël ne doit pas être érigé avant la veille de Noël, c’est-à-dire le 24 décembre et doit être enlevé douze nuits après, pour l’Épiphanie[2]. Dans les faits, les décorations des rues démarrent nettement plus tôt, et il n’est donc pas rare qu’un sapin survive jusqu’à la Chandeleur, quelques jours avant le début du Carême.
Les sapins de Noël peuvent être vendus coupés ou en pot, ce qui permet de les replanter à la fin des festivités. Le sapin replanté peut lui-même servir de sapin de Noël d’extérieur : la généralisation de guirlandes électriques « tous temps » permet aux particuliers de décorer un arbre de leur jardin, souvent visible de la rue, ainsi que la façade de leur maison.
L’usage de sapin artificiel en plastique, souvent pliable, réutilisable, est une alternative à celle du sapin naturel. Certains de ces sapins sont vendus « enneigés » (les feuilles sont en plastique blanc ou elles sont recouvertes d’une poudre blanche) ou même décorés (boules et guirlandes pré-accrochées) voire parfumés. Ce traitement peut aussi être fait sur des sapins naturels. L’image auprès du public d’un sapin en plastique est moins bonne que celle d’un sapin naturel, mais c’est souvent le moyen le plus économique (à long terme), le moins salissant et le plus pratique (pas d’élimination du sapin à prévoir) pour qui habite en ville. De plus, la variété des tailles permet de choisir un sapin correspondant à la place disponible dans l’habitation[3].
On appelle aussi « sapin de Noël » ou « arbre de Noël » d’une entreprise ou d’une organisation, la fête organisée par un comité d’entreprise pour les salariés et leur famille, comportant souvent un spectacle pour les enfants, une remise de cadeaux et un goûter[4].

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